A propos de nous
Notre Association, basée en France, mène ses actions à Hanoï, Vietnam.
Composée de vétérinaires, médecins, juristes et amoureux des chiens et des chats, tous sont engagés pour que soient menées à Hanoï :
- Des actions de protection des populations canines et félines en souffrance.
- Des actions de protection des populations humaines exposées aux risques de santé publique liés à la consommation de viande de chien et de chat.
- Des actions de transformation des mentalités principalement par l’information et l’éducation.
Tous sont engagés pour aider les vietnamiens et vietnamiennes à diminuer les violences perpétrées à l’endroit de ces animaux.
Introduire le
bien-être animal
pour les populations canines et félines
à Hanoï
Former les vétérinaires Vietnamiens
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Accroître leurs connaissances du chien et du chat
Créer un centre de protection des populations félines à Hanoï
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Initier l’adoption au Vietnam
Travailler avec les autorités à un arrêt du commerce et de la consommation
de viande de chat et de chien au Vietnam
SENSIBILISER LA POPULATION AUX BESOINS PHYSIOLOGIQUES, EMOTIONNELS ET AFFECTIFS DE CES ANIMAUX EST UNE PRIORITE : UNE VIOLENCE PERMANENTE S’EXERCE A LEUR ENCONTRE, VIOLENCE NON SANCTIONNEE CAR AUCUN ENCADREMENT JURIDIQUE N’EXISTE
Le chien et le chat ne bénéficient d’aucun statut juridique au Vietnam.
Ils ne font pas partie de la catégorie des animaux d ‘élevage, pourtant 5 à 8 millions de chiens et autant de chats sont abattus et consommés chaque année dans le pays.
Avec l’émergence d’une classe moyenne, de plus en plus de chiens et de chats sont considérés comme des “animaux de compagnie” et accèdent ainsi à une autre place dans la société.
Afin d’intensifier cette tendance, il est impératif de faire voter des lois de protection de ces populations animales.
Ces lois devront leur assigner une place bien définie, celle de “compagnons de l’homme”.
Les chiens sont traditionnellement utilisés comme gardiens de la maison, les chats comme chasseurs de rats, confinés dans des espaces exigüs et insalubres.
A HANOÏ, L’ENSEIGNEMENT DU CHIEN ET DU CHAT A L’UNIVERSITÉ DE L’AGRICULTURE A ÉTÉ MIS EN PLACE L’ANNÉE DERNIÈRE SEULEMENT, AVEC UN PROGRAMME SOMMAIRE EN DERNIÈRE ANNÉE D’ÉTUDES.
La nécessité de former les vétérinaires à Hanoi intra-muros et dans les campagnes de façon à ce que les chiens et les chats puissent bénéficier de soins est impératif.
Accroître les expertises, permettre une offre légale de médicaments sont les 2 axes prioritaires de développement.
Un programme de formation est à l’étude avec le déplacement ponctuel de vétérinaires pour transmettre leurs connaissances à leurs homologues vietnamiens.
La stérilisation des chiens et des chats est la seule solution pour contrôler une population animale en surnombre, atteinte de maladies, livrée à des conditions de vie d’une précarité extrême.
Des locaux seront mis à la disposition d’ “Instinct de vies” par le Département de la Santé Animale du Ministère pour créer le Centre de Formation des Populations Canines et Félines.
La ferme pédagogique EDUFARM, à 30 km d’Hanoi, est un lieu emblématique du changement :
créée il y a 3 ans par les Docteurs Long Su et Linh Bui, Professeurs à l’Université d’Agriculture et specialistes en Chirurgie / Parasitologie, cette ferme accueille des groupes scolaires auprès desquels un travail de sensibilisation au monde végétal et animal est mené.
Les enfants découvrent la poule, le cochon, le chien, la chèvre, dès leur plus jeune âge, dans un contexte où divers types de végétations et techniques agricoles sont explorés.
C’est ici que la création d’un Centre de Sauvetage et de Protection des Populations Félines est à l’étude en partenariat avec « Instinct de vies » et verra le jour en 2019.
Les chats errants, abandonnés, maltraités seront recueillis et soignés auprès des cliniques vétérinaires en ville.
C’est également ici que des programmes de formation à la médiation animale seront créés :
ils viendront signifier le sens bénéfique d’un lien thérapeutique entre l’animal et l’humain fragilisé.
Le commerce de viande de chien et de chat cause la mort d’environ 5 à 8 millions de chiens au Vietnam, chaque année. Des chiffres similaires s’appliquent aux chats.
Les supposées vertus thérapeutiques attachées à leur viande continuent d’alimenter un business juteux.
Accompagner les Responsables de la ville de Hanoï, vers un arrêt du commerce de viande de chien et de chat pour motif de menace sanitaire et de risque alimentaire constitue le levier d’un changement possible.
La cruauté inhérente à la pratique d’un bout à l’autre de la chaîne, le vol des animaux à leur propriétaires viennent confirmer la nécessité d’enrayer une pratique devenue inutile, cruelle et toxique.
Affaire de culture, d’habitude ou pur business ?
les références occidentales dérangent, les imprégnations locales questionnent : où est la limite entre ce qui appartient à une «culture» et ce qui doit puissamment en sortir ?
A quel moment devient-il possible d’envisager qu’une pratique -ancienne et ancrée- ne répond plus à un ordre mais à un désordre, à un non-sens voire à un contresens qui met aussi la vie de l’homme en danger ?
Une dynamique nouvelle est à l’oeuvre, dans une ville bouillonnante et en pleine métamorphose : la place grandissante donnée aux animaux de compagnie.
E L E M E N T S
Hanoi, Vietnam, 2018. On compte environ 300 restaurants/échoppes de viande de chien et de chat.
La tendance serait à la baisse, dit-on.
Le commerce de viande de chien et de chat est violent à double-titre : la cruauté dont il fait l’objet, la non-appartenance de ces animaux à quelque catégorie que ce soit: animaux d’élevage, animaux de compagnie, faune sauvage… entraîne un vide juridique qui oblitère toute action de protection.
Illégalité et dangerosité le caractérisent : non-répertoriés dans la catégorie des animaux d’élevage, les chiens et les chats ne font l’objet d’aucune réglementation sanitaire, d’aucune traçabilité, d’aucune mise en quarantaine : le risque sanitaire et alimentaire est élevé, rien ni personne ne peut l’abaisser tant la déréglementation vient ici empêcher toute sécurité.
La viande de chien et de chat est rarement contrôlée, donc rarement vaccinée, augmentant le risque de rage déjà prégnant dans tout le pays qui s’est pourtant engagé à l’éradiquer.
1200 chiens sont abattus chaque jour à Hanoï pour être consommés.
Les risques que la population consommatrice encourt, couplés à l’atteinte grave portée aux règles du « bien-être animal » exigent une action rénovatrice :
- stopper la violence,
- informer la population du risque sanitaire et de la cruauté inhérente à toute la filière (de la prise, au transport, jusqu’à à l’abattage)
- introduire le soin et la bienveillance,
- donner un statut à ces animaux – faire voter des lois de protection -,
- contrôler les populations par la stérilisation,
- réaliser des campagnes de vaccination,
- promouvoir la fonction positive de ces animaux auprès de l’homme.
Ils nous font confiance :
DORA ZEE
Présidente
BÉATRICE BARREAU
Secrétaire générale
NICOLE BOSSÉ
Trésorière
GUILLAUME AMIGUÈS
Vice-président
LUCRÈCE TCHANA
Secrétaire générale adjointe